Copywriting: faut-il utiliser « Je » dans un texte de vente?

utilisez je dans un texte de vente

Quand on fait du copywriting, faut-il utiliser le pronom personnel « Je » dans son texte de vente ? C’est la question à laquelle cet article va répondre.

Mais une précision tout d’abord : cet article ne concerne pas que l’utilisation du pronom personnel « Je » dans un texte de vente (page de vente, vidéo de vente, mail, courrier papier, spot, brochure, pub Facebook ou Adwords, squeeze page, etc).

Il vaut également pour tous les mots qui peuvent faire penser à vos prospects que vous leur parlez de vous plutôt que de leur parler d’eux.

Cette précision étant faite, commençons donc :

Autour des années 1930, une étude a été menée par la Compagnie des Téléphones de New York. Elle a analysé 500 conversations téléphoniques afin de trouver quel était le mot le plus fréquemment employé.

C’est le pronom personnel « Je » qui a été prononcé le plus souvent, pas moins de 3900 fois au cours des 500 conversations : « Je », « Moi », etc.

Vous voyez, d’instinct, l’être humain pense tout d’abord à ses propres intérêts. Voilà pourquoi il est généralement recommandé d’utiliser « Vous » plutôt que « Je » ou « Nous » dans vos textes de vente.

Mais s’il en est ainsi, peut-on se permettre d’utiliser quand même le pronom personnel « Je » ? Si oui, dans quels cas a-t-il  été utilisé avec succès ? Et comment amener votre prospect à sentir que vous lui parlez quand même de lui ? Ce sont les questions auxquelles cet article répond.

Copywriting : peut-on utiliser avec succès le pronom personnel « Je » dans un texte de vente?

En copywriting, il existe de nombreux textes de vente à succès dont les accroches se servent des pronoms personnels « Je » et « Nous ». En voici 3 à titre d’exemples :

  1. Exemple N°1 : l’accroche publicitaire « Ils ont ri quand je me suis assis au piano, mais quand j’ai commencé à jouer».

Cette accroche publicitaire a été utilisée par le maître en copywriting John Caples pour vendre des cours de musique à distance. Il a eu tellement de succès qu’il a été maintes fois copié par d’autres experts en copywriting (conception-rédaction).

Si vous lisez le reste du  texte de vente qui suit cette accroche publicitaire, vous constaterez ceci :

John Caples a créé un personnage qui racontait comment ses amis se moquaient de lui avant qu’il ne s’assoie au piano, et quel immense succès il a eu quand il a commencé à jouer.

C’est de cette façon que ce maître copywriter a poussé ses prospects à voir et à vivre mentalement le résultat qu’ils désirent et que leur apportera le cours de musique à distance.

Vous pouvez faire pareil. Comme John Caples, vous pouvez, vous aussi, utiliser le pronom personnel « Je » dans votre lettre de vente en créant un personnage auquel le prospect s’identifie. Ensuite, il vous suffit de faire passer ce personnage de la difficulté à un succès éclatant grâce à votre produit.

  1. Exemple N°2 : l’accroche publicitaire « Comment je me suis élevé de l’échec de 29 $ par jour pour devenir un succès gagnant 250$ par jour ! »

Cette accroche publicitaire nous vient du maître en copywriting Victor Schwab. Il l’a créée pour vendre le livre de Frank Bettger sur la vente.

Comme vous l’avez compris, c’est le genre de phrase d’accroche qui s’appuie sur le témoignage personnel du concepteur du produit.

En voici d’ailleurs 2 autres qui nous viennent cette fois-ci de la « Swipe file » (Bible d’exemples) de ce maître copywriter :

  • « Comment j’ai amélioré ma mémoire en une seule nuit »,
  • « Comment un nouveau genre d’argile a amélioré mon teint en 30 minutes».

La conclusion à tirer de tout cela, la voici :

Si votre produit se base sur votre témoignage personnel, vous pourrez utiliser le « Je » ou le « Nous ».

  1. Exemple N°3 : l’accroche publicitaire « Garanti pour traverser les glaces, la boue ou la neige – ou nous payons la remorque».

Cette accroche publicitaire nous vient également de la « Swipe file » (Bible d’exemples) du maître en copywriting Victor Schwab.

Ses secrets sont décortiqués pour vous dans l’article Comment utiliser votre garantie pour construire une accroche irrésistible.

Mais en copywriting (rédaction publicitaire et commerciale), il n’y a pas que dans l’accroche publicitaire (titre publicitaire) que les pronoms personnels « Je » et « Nous » sont utilisés avec succès.

 

Copywriting : voici un exemple de paragraphe qui se sert aussi du « Je »

Voici un exemple de paragraphe d’un texte de vente qui nous vient du maître en copywriting Gary Halbert. Vous verrez que le « Je » et le « Nous » y sont également employés :

« Mon nom est Ross Stewart. Je suis thérapeute spécialisé dans les domaines de la famille et du couple. J’ai deux diplômes universitaires, et j’ai dévoué toute ma vie à aider les gens rencontrant tous types de problèmes émotionnels. Voilà pourquoi je ne peux jamais envisager d’offenser quelqu’un… ou de le mettre mal à l’aise. Je vous dis tout cela parce que le reste de ce message parle de sexe ».

C’est par ce paragraphe ʺtrès copywritingʺ que démarre le texte de vente qui a permis à Gary Halbert de vendre les cassettes vidéo du Dr Ross Stewart. Et comme vous l’avez peut-être compris, ces cassettes vidéo traitent de comment bien faire l’amour à son partenaire, faits et images à l’appui.

Si le Dr Ross Stewart ne s’était pas présenté dès le départ comme un thérapeute professionnel, expérimenté et empathique, les prospects auraient pu se sentir offusqués ou tout au moins penser qu’il s’agissait de cassettes pornographiques. Pour se présenter clairement, il a donc dû se servir du pronom personnel « Je ».

Bien sûr, il aurait pu utiliser le pronom personnel « Il ». Mais il aurait peut-être donné l’impression de vouloir fuir ses responsabilités. En utilisant le « Je », il montre qu’il assume entièrement le fait de parler si ouvertement de sexe.

Et ce n’est pas le seul cas où il est plus efficace d’utiliser le « Je » ou le « Nous » dans un texte de vente. Par exemple, vous les utiliserez si vous offrez une garantie « Satisfait ou Remboursé » à vos prospects. Enfin, la plupart du temps !

Pour mieux vous en rendre compte, lisez Une puissante garantie de satisfaction à utiliser dans vos pages de vente

Avec tous ces exemples, vous comprenez qu’il est tout à fait possible d’utiliser « Je » dans son texte de vente quand on fait du copywriting (rédaction publicitaire et commerciale). Mais attention, si vous le faites mal, vous obtiendrez le contraire de l’effet attendu :

  • Soit vous ennuierez votre prospect car, fatigué de vous entendre ou de vous voir ne parler que de vous-même, il en viendra à penser : « Mais cette dame/ce type ne parle que d’elle ou de lui-même. Je ne l’intéresse pas. Ce n’est pas sûr que son produit soit fait pour moi. C’est certain que ce qui l’intéresse, ce n’est que mon argent ! ».
  • Soit vous passerez comme un vantard à ses yeux, quelqu’un qui vient lui faire la longue liste des exploits accomplis.

Dans les deux cas, votre copywriting ne sera pas très efficace, et vous perdrez plus souvent votre prospect que vous ne le gagnerez !

Pour éviter cela, et employer le « Je » d’une façon qui décuple vos ventes, lisez donc ce qui suit !

Copywriting : le secret pour amener votre prospect à sentir qu’on lui parle de lui, même en utilisant « Je » dans votre texte de vente

En copywriting, il existe une astuce, un secret, une règle pour amener le prospect à sentir que notre texte de vente lui parle de lui et de ses intérêts, même en utilisant le pronom personnel « Je ».

Le secret pour en question, c’est de vous imaginer en train de parler à un prospect qui se trouve en face de vous.

De cette manière, vous arriverez naturellement à gommer tout ce qui se concentre sur vous, car vous sentirez que vous êtes en train d’ennuyer votre prospect ou de vous vanter.

Vous vous concentrerez alors sur lui.

La clé pour réussir vraiment à imaginer votre prospect devant vous, c’est de l’imaginer assis physiquement en face de vous, en train de vous écouter lui parler de votre produit.

Si vous parvenez vraiment à faire cet exercice tout en écrivant votre texte de vente, vous sentirez le moment où vous pouvez utiliser « Je » et quand il vaut mieux ne pas y faire recours du tout.

Si vous ne parvenez pas à faire cet exercice, si la rédaction de votre texte de vente vous préoccupe à un tel point que vous ne pouvez pas penser à autre chose, faites ceci :

  1. Rédigez tout d’abord votre texte de vente (page de vente, vidéo de vente, mail, courrier papier, spot, brochure, pub Facebook ou Adwords, squeeze page, etc)
  2. Ensuite, lisez-le à haute voix à quelqu’un qui fait partie de votre cible.
  3. Tout en le lui lisant, observez-le, et détectez les moments où il semble s’ennuyer ou s’irriter.

Ce processus ne vous aidera pas seulement à savoir quand utiliser le « Je »,  le « Nous », et quand s’en passer. Il vous permettra également de détecter les points faibles de votre texte de vente, les moments où l’esprit de votre vis-à-vis s’envole, ceux où son attention se détourne de vous.

De même, il vous aidera à identifier les moments forts de votre texte de vente, ceux où votre vis-à-vis vous donne toute son attention, et où ses yeux brillent d’intérêt pour ce que vous lui lisez.

Oui, comme vous venez de le comprendre, en appliquant ce processus, ce n’est pas que votre texte de vente qui s’améliorera. C’est toute votre maîtrise du copywriting, et l’accroissement de vos ventes vous le prouvera. 🙂

Et si c’est cela votre objectif, si votre objectif est de booster vos ventes, lisez donc Votre page de vente plus efficace en 17 questions-réponses.

Pour résumer, vous pouvez donc utiliser le pronom personnel « Je » ou tout autre mot qui s’oppose plus ou moins au pronom personnel « Vous ». Il existe même des cas où il vaut mieux l’utiliser.

Retenez également que vous parviendrez toujours à faire sentir à votre prospect que vous lui parlez de lui si vous l’imaginez vraiment assis en face de vous et en train d’échanger avec vous sur votre produit et ses bénéfices.

Si vous ne parvenez pas à imaginer votre prospect en face de vous, rédigez tout d’abord votre texte de vente. Puis, faites ensuite à appel à un prospect à qui vous allez le lire. Enfin, détectez les moments où il est agacé ou s’ennuie parce que votre « Je » parle trop de vous, et pas assez de lui. Puis, corrigez le tir.

Voilà donc ce qu’il vous faut savoir sur l’utilisation des pronoms personnels « Je » et « Nous » quand vous faites du copywriting.

Maintenant, dites, lorsque vous faites du copywriting (rédaction publicitaire et commerciale, conception-rédaction), utilisez-vous le pronom personnel « Je » dans vos textes de vente ?

Si oui, dans quelles circonstances ? Et avec quelle réussite ? Partagez donc tout cela avec nous dans la zone réservée ci-dessous aux commentaires.

Et si vous avez des questions ou préoccupations relatives à l’utilisation du pronom personnel « Je » dans un texte de vente, posez-les-nous.

Et si cet article vous a apporté quelque chose, merci de le partager à vos proches que ça pourrait aider ou de le liker si vous préférez. Ça motive beaucoup à en écrire d’autres pour vous. 🙂

8 réflexions sur “Copywriting: faut-il utiliser « Je » dans un texte de vente?”

    1. Bonjour Arnaud,
      Effectivement, comme dit dans la vidéo, l’utilisation du pronom personnel « Je » est parfois utile voire recommandée.
      Comme dans votre exemple, vous vous mettez à disposition de votre prospect.
      A très vite,
      David

  1. Hello ! Très bon article…Ce n’est pas facile de faire abstraction du « JE », mais j’essaie d’utiliser le « VOUS » au maximum, car je crois que le lecteur a besoin de sentir que l’on s’adresse à lui….En même temps, y introduire le « JE » permet, me semble t-il, un partage avec le lecteur…Il faut juste savoir doser…J’ai beaucoup apprécier votre premier guide, à quand le prochain? Tenez-moi informé de sa parution…Merci pour votre travail, il aide énormément…
    Bien à vous.

    1. Bonjour Éric,
      Merci pour vos compliments !
      Nous allons lancer « la Boîte à Outils Secrète des Vendeurs d’Exception » début 2014 et nous sortirons le second guide de notre collection juste après.
      A très vite,
      David

  2. Bonjour à tous!
    Pour ma part, même si je veille à m’adresser directement au lecteur (ou lectrice) en utilisant plusieurs fois le « vous », j’introduis dans chaque article le « je » pour humaniser un peu plus, évoquer une histoire entendue ou une expérience vécue…

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