Blogueur, 5 erreurs de copywriting qui vous font rater des clients

erreurs copywriting qui font rater des clients

Quel que soit le produit (bien ou service) que vous vendez en ligne, maitriser le copywriting (rédaction publicitaire et commerciale, conception-rédaction) est d’une importance cruciale. Pourquoi ?

Parce que si vos textes de vente ne sont pas bien conçus, votre trafic ne sera pas converti en clients, et vous ne ferez pas du chiffre. Vous courrez donc à la faillite.

Si vous ne voulez pas en arriver là, commencez déjà à éviter ces 5 erreurs commises par la plupart des débutants, et qui guettent les professionnels :

1re erreur de copywriting à éviter : penser à un public dans sa globalité

En copywriting, on ne s’adresse jamais à tout le monde. On écrit pour toucher une cible bien spécifique, une cible qu’il faut définir dès le départ. Cela vous permettra d’insérer, dès les premières lignes de votre texte de vente, une accroche qui attirera son attention. 

Mais avant de toucher cette cible bien spécifique, avant de concevoir une accroche qui attirera son attention, il faudrait d’abord et avant tout définir votre avatar client.

Un avatar client, c’est tout simplement le client idéal pour vos produits (biens ou services). Pour l’établir, vous devez rassembler diverses informations qui vont vous aider à définir son profil :

  • son âge ;
  • son sexe ;
  • son apparence physique ;
  • ses croyances et convictions à propos de la catégorie à laquelle appartient votre produit;
  • son revenu mensuel ou annuel ;
  • sa situation matrimoniale (célibataire, en couple, marié avec ou sans enfants) ;
  • son niveau d’éducation ;
  • les médias et réseaux sociaux qu’il suit, les livres qu’il lit ;
  • ses passions ;
  • sa zone de résidence ;
  • le plus gros problème qu’il cherche à résoudre ;
  • les obstacles qu’il rencontre dans sa quête de solutions ;
  • ses objections ;
  • ses peurs ;

 Il est impossible d’établir une liste exhaustive des critères à utiliser pour définir votre avatar client, lesdits critères variant d’un secteur à un autre, d’une niche à une autre. Mais la question principale que vous devez garder à l’esprit pour ne pas passer à côté est :

« À qui est-ce que le produit (bien ou service) que je vends est destiné ? ».

Maintenant, notez que la question à laquelle il serait encore mieux de répondre, c’est :

« Pour qui est-ce que je veux concevoir un produit (bien ou service) ? ».

Si vous voulez savoir pourquoi, lisez donc l’article Copywriting : suivez ces conseils pour construire une offre irrésistible.

Et une fois votre avatar client défini, utilisez cette astuce de pro : prenez la photo d’un visage qui représente ledit avatar. Donnez-lui un nom. Fixez-la en haut de l’écran de votre ordinateur, puis écrivez votre texte de vente tout en regardant la photo. Un peu comme vous présenteriez votre produit à votre avatar client s’il se trouvait physiquement devant vous !

Votre texte de vente sera différent, et vos résultats aussi. 🙂

Découvrons maintenant la 2e erreur de copywriting (conception-rédaction, rédaction publicitaire et commerciale) à éviter à tout prix.

2e erreur de copywriting : écrire un chef-d’œuvre littéraire

À moins que votre cible soit constituée de personnes très lettrées, il est impératif que votre texte soit écrit dans un langage clair, précis et concis. Ne vous lancez surtout pas dans des formulations complexes ou généralités. Vous ennuierez votre lecteur et il quittera votre site sans avoir fini votre texte et donc sans avoir passé commande.

Soyez le plus simple possible. Écrivez comme vous parlez dans la vie de tous les jours. N’utilisez pas des mots prétentieux et compliqués dont vous ne vous servez pas souvent. Restez authentique et exposez vos idées avec la plus grande simplicité.

Utilisez des phrases courtes à la voix active, limitez-vous à une seule idée par phrase, et construisez des paragraphes courts. Mettez les termes importants en gras ou en lettres capitales, et utilisez des listes à puces pour structurer vos arguments. En suivant ces directives, vous permettez à votre lecteur de vous suivre tout au long de votre texte de vente, et de comprendre votre message.

Un bon texte de vente, c’est avant tout un texte dont le contenu peut être compris par un enfant (scolarisé) d’une dizaine d’années, voire de 7 ans. Si ce n’est pas le cas, vous perdez des ventes.

Et la meilleure manière de savoir que c’est effectivement le cas, c’est justement de demander à un enfant de 7 ans de lire votre texte de vente. S’il hésite ou trébuche sur un mot, c’est qu’il vaut mieux remplacer ce mot par un autre, à moins qu’il ne s’agisse d’un mot spécifique à votre profession et à celle de votre cible.

Passons maintenant à la troisième erreur de rédaction publicitaire et commerciale à éviter.

3e erreur de copywriting : donner l’air de vouloir vendre à tout prix

Les meilleurs textes de vente ne sont pas ceux qui insistent lourdement sur l’achat. Ce sont plutôt ceux qui démontrent au client qu’il a un intérêt à cliquer sur le bouton « Commander ».

Pour en construire un, faites de ces secrets un principe de rédaction : décrivez à votre cible les résultats obtenus en utilisant votre produit (bien ou service). Présentez-lui les avantages à utiliser ledit produit. Montrez-lui ce que ça va changer dans sa vie. Dites-lui en quoi son avenir va être meilleur.

Bref, démontrez à votre cible que vous pensez à elle, que son intérêt prime au-dessus de tout. Et surtout, montrez que votre produit (bien ou service) est la solution qu’il a toujours recherchée pour résoudre un problème auquel il est confronté.

Pour y arriver, il est important de connaître parfaitement ce que vous vendez, d’en déterminer tous les aspects techniques ainsi que les raisons de l’acheter. C’est ainsi que vous tournerez tout cela à votre avantage.

Parlons à présent de la 4e erreur de rédaction publicitaire et commerciale à éviter.

4e erreur de copywriting à éviter : en dire peu par peur d’être trop long

Lorsqu’on rédige un texte de vente, on peut se laisser facilement envahir par la peur d’être trop long. Et lorsque ça vous arrive, on se censure, et on bloque les idées, les phrases qui vous viennent à l’esprit. La conséquence ?

On s’empêche soi-même de développer des arguments qui auraient pu convaincre plus de monde de cliquer sur le bouton « Commander ».

La solution à ce problème, c’est une phrase à retenir dans son esprit et à se répéter souvent :

« Tant que vous dites à votre client ce qui l’intéresse, la longueur de votre texte de vente n’est pas vraiment un handicap pour lui »

La longueur de votre texte de vente n’est un handicap qu’à partir du moment où vous dites des choses ennuyeuses. Si non, vous pouvez continuer à ʺparler à votre clientʺ.

Mais comment évite-t-on de dire des choses ennuyeuses ?

Plusieurs moyens permettent de le faire. Mais l’un des meilleurs, c’est de définir votre avatar client, et d’en mettre la photo devant vous, comme expliqué plus haut.Cette astuce pousse votre esprit à suivre des lignes directrices ; ce qui vous permet d’éviter d’écrire des choses qui ne vont pas intéresser votre avatar client.

Un exemple pour illustrer ?

Supposons que votre avatar client, c’est la femme enceinte d’un garçon, qui est presque à terme, qui habite en banlieue, gagne 2000 euros de revenus par mois, et désire lancer son blog à temps partiel. Vous ne lui diriez pas les mêmes choses qu’à un jeune étudiant, qui n’a que son argent de poche, qui a beaucoup de temps libre, et rêve de créer son blog. Vous savez que vous les ennuieriez l’un et l’autre.

Vous vous efforcerez plutôt de parler à chacun d’entre eux un langage bien spécifique, un langage qui lui est spécialement destiné. Et là, vous n’allez pas les ennuyer. Bien au contraire. 🙂

Malgré tout ce que vous venez de lire, si vous avez quand même peur d’être trop long, faites ceci :

Commencez à écrire votre texte de vente sans censurer les phrases et les idées qui vous viennent à l’esprit. Puis, une fois votre texte de vente écrit, raccourcissez les phrases trop longues. Supprimez les paragraphes qui répètent les mêmes idées. Aérez le contenu. Et appliquez ces astuces pour accroître le taux de lecture de votre texte de vente.

Maintenant, voici la 5e erreur, la pire de toutes, celle qui saccage le plus vos chances de vendre.

5e erreur de rédaction publicitaire et commerciale : jouer à Jamel Debbouze

En copywriting, étaler votre sens de l’humour tout au long de votre texte de vente, c’est mettre fin aux ventes de votre produit avant même qu’elles ne démarrent.

Par le passé, des copywriters non professionnels ont conseillé à leurs clients de le faire, histoire de détendre l’atmosphère, et de prédisposer le client à suivre ce qu’ils ont à dire.

Mais en fait, ça a rarement, très rarement donné de bons résultats.

Vous connaissez certainement l’expression ʺFemme qui rit est à moitié dans votre litʺ ? Oui ? Très bien !

Mais ʺProspect qui rit n’est pas systématiquement à moitié dans votre liste de clientsʺ. Et d’ailleurs, ʺFemme qui rit, non plus ! ʺ.

Dans un texte de vente, vous demandez à un internaute de vous faire confiance, de croire en votre produit et de sortir son argent pour l’acheter. Y démontrer vos talents humoristiques, c’est pousser votre client à douter de votre sérieux.

Cela va le détourner de l’objectif principal que vous poursuivez ou encore le pousser à banaliser votre produit, voire votre entreprise.

Car il va se dire : « Ah oui, il est vraiment marrant ce type/elle est vraiment marrante cette dame. Mais est-ce qu’il est suffisamment sérieux/est-ce qu’elle est suffisamment sérieuse pour que je lui donne mon argent ? Le produit sera-t-il comme il faut ? ».

Évitez donc d’insérer, dans votre texte de vente, des éléments divertissants ou de tenir des propos amusants.

RESTEZ SÉRIEUX et FOCALISEZ-VOUS sur votre objectif de la première phrase jusqu’à la dernière : VENDRE.

Voilà, c’était 5 erreurs de copywriting à éviter pour ne pas rater des clients. Si vous avez des questions, des commentaires ou tout autre type de préoccupations, n’hésitez pas à les partager avec nous dans la zone réservée ci-dessous à cet effet.

Et si vous avez aimé cet article, merci de le partager avec vos proches responsables d’entreprise, auto-entrepreneurs, solo-entrepreneurs, directeurs commerciaux ou commerciaux, copywriters pro et passionnés de copywriting… .

Bref, veuillez le partager avec vos proches qui ont des produits (biens ou prestations de services) numériques ou tangibles à vendre, qu’ils en soient les créateurs ou pas. Ils vous en sauront gré. 🙂

2 réflexions sur “Blogueur, 5 erreurs de copywriting qui vous font rater des clients”

  1. Très bonne liste.
    Il y a aussi une erreur de base (tellement grosse que je pense qu’elle est évidente), c’est de parler de soi et de son produit au lieu de parler de son prospect et de ses problèmes…
    La seule chose qui intéresse votre prospect c’est lui 🙂

    Bonne journée
    Amin

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